Nouvelle étude : L’impact de la crise sanitaire du COVID-19 sur l’accès aux services liés au VIH en Égypte, au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie.

Cette étude a été réalisée par le consortium FORSS qui comprend (ITPC-MENA, Solidarité SIDA, AGD, ATP+, Al Shehab RdR Maroc et M-Coalition).

Ce rapport récemment élaboré analyse l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les services de santé liés au VIH dans la région MENA, en particulier dans quatre pays de la région, à savoir (Égypte, Mauritanie, Maroc et Tunisie). ). Les résultats montrent que la pandémie a eu un impact significatif sur la fourniture de ces services, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins, la continuité des soins et la qualité des services. Les restrictions de voyage, la fermeture des cliniques de santé, la diminution du financement et la peur de contracter le virus ont tous contribué à cette situation difficile. Le rapport souligne également la nécessité d’assurer un accès continu aux soins de santé liés au VIH pendant la pandémie, ainsi que de renforcer les programmes de prévention et de sensibilisation afin de minimiser l’impact du COVID-19 sur la santé des personnes vivant avec le VIH dans la région MENA.

La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur l’accès aux services et aux médicaments anti-VIH dans de nombreux pays, dont l’Égypte, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. La pandémie a perturbé la prestation des services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH, ce qui a entraîné des difficultés à maintenir les services de lutte contre le VIH et à assurer la continuité des soins.

En Égypte, la COVID-19 a eu un impact significatif sur l’accès aux services liés au VIH, avec des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement des médicaments antirétroviraux (ARV) et une diminution du nombre de patients fréquentant les cliniques. Cependant, le gouvernement et ses partenaires ont travaillé pour assurer la continuité des services en mettant en œuvre des mesures telles que la télémédecine et la livraison à domicile de médicaments aux personnes vivant avec le VIH.

Au Maroc, les services de lutte contre le VIH ont été affectés par la pandémie, entraînant une diminution du nombre de personnes ayant accès aux services de dépistage et de traitement du VIH. Le ministère de la Santé et ses partenaires ont mis en œuvre des mesures pour atténuer l’impact de la COVID-19 sur les services liés au VIH, notamment la fourniture d’ARV pendant de plus longues périodes, la décentralisation des services de dépistage et de traitement et l’utilisation de la télémédecine.

En Mauritanie, le COVID-19 a entraîné des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement des ARV, affectant la disponibilité des médicaments pour les personnes vivant avec le VIH. Le gouvernement et ses partenaires ont pris des mesures pour résoudre ce problème, notamment en augmentant le stock d’ARV et en assurant la livraison à domicile de médicaments aux patients.

En Tunisie, la pandémie de COVID-19 a entraîné une diminution du nombre de personnes ayant accès aux services de lutte contre le VIH, y compris le dépistage et le traitement. Le gouvernement et ses partenaires se sont efforcés d’assurer la continuité des services liés au VIH en fournissant des ARV sur de plus longues périodes, en élargissant l’utilisation de la télémédecine et en établissant des services de livraison à domicile de médicaments.

En résumé, la pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur l’accès aux services de lutte contre le VIH en Égypte, au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie. Bien que des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement en ARV aient été signalées dans certains pays, les gouvernements et les partenaires ont mis en œuvre des mesures pour assurer la continuité des services, notamment la fourniture de télémédecine, la livraison à domicile de médicaments et la décentralisation des services de dépistage et de traitement.

Le rapport dans son intégralité en arabe, français et anglais : Rapport