Communiqué de presse à l’occasion de la Journée mondiale contre les hépatites virales : L’hépatite ne peut plus attendre
ITPC-MENA soutient le slogan « L’hépatite ne peut plus attendre » choisi par l’OMS pour la Journée mondiale contre les hépatites virales 2021 célébrée aujourd’hui et demande au gouvernement Marocain d’agir pour mettre fin aux hépatites virales.
Il existe cinq souches principales du virus de l’hépatite – A, B, C, D et E. Les virus B et C sont les plus courants et entraînent 1,1 million de décès et 3 millions de nouvelles infections par an. Une personne meurt toutes les 30 secondes d’une hépatite virale – même pendant la crise actuelle liée à la COVID-19.
« Aujourd’hui, nous disposons plus que jamais d’outils pour prévenir et traiter ces hépatites et sauver ces vies », a déclaré Alim El Gaddari Directeur des programmes d’ITPC-MENA. Pour cela, l’intégration de l’élimination de l’hépatite virale avec d’autres services de santé ne peut plus attendre. Le financement du dépistage précoce, des soins et du traitement des hépatites virales ne peut plus attendre. L’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de l’hépatite B ne peut plus attendre. Valider les efforts d’élimination de l’hépatite dans les pays ne peut pas attendre. La couverture santé universelle pour toutes les personnes atteintes d’hépatite ne peut pas attendre.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éliminer les hépatites virales à l’horizon 2030 et le Maroc doit montrer la voie et l’exemple. Pour ce 28 juillet, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, ITPC-MENA demande au chef du gouvernement, Saad Eddine El Otmani et au Ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, une accélération de la mise en œuvre de la stratégie nationale contre les hépatites virales qui bloque depuis cinq ans.
La production au Maroc des nouvelles générations de médicaments contre les hépatites B et C a contribué à réduire le coût du traitement. Dès lors, il est temps de revoir, de façon plus ambitieuse, les cibles nationales de dépistage et de traitement. Par ailleurs, le cout actuel du traitement pourrait être réduit grâce à une reforme de lois de propriété intellectuelle qui entravent l’entrée sur le marché de version génériques de nouvelles générations de traitement.
Les décideurs ne peuvent plus attendre et doivent agir maintenant pour faire de l’élimination de l’hépatite une réalité grâce à la volonté politique et au financement.